La société post-moderne contre Jésus
Editorial de février
La société post-moderne porte plainte contre le dénommé Jésus de Nazareth pour les faits suivants rapportés par ses quatre disciples, Matthieu, Luc, Marc et Jean.
Jésus de Nazareth par ses propos et son comportement ne peut engendrer que des attitudes sectaires et violentes. Les sept affirmations « Je suis » de Jésus se présentant comme « le pain de vie », « la lumière du monde », « le bon berger », « la porte unique », « la résurrection et la vie », « le chemin, la vérité et la vie » et enfin la « vraie vigne » ne peuvent être que la manifestation d’un égocentrisme absolue. Le caractère narcissique apparaît particulièrement quand Jésus s’identifie dans l’Évangile à Yahweh en se nommant lui-même « Je suis ». Même les pires dictateurs de l’histoire n’ont pas osé s’identifier à Dieu ! Jésus insulte sans arrêt les pharisiens, il les provoque en ne respectant pas la pédagogie progressive du dialogue interreligieux. En affirmant que le gens de Sodome précéderont les pharisiens dans le Royaume des cieux, Jésus est la cause d’un antisémitisme violent, et en se référant au châtiment inique des habitants de Sodome, il insulte une minorité sexuelle, ainsi que des pratiques épanouissantes.
Nous attaquons aussi Jésus pour manipulation de la crédulité de pauvres gens par des miracles et des exorcismes publics continuels. Il n’a montré aucun respect écologique et a approuvé la maltraitance avec le suicide de 2000 porcs dans la mer. Il a une attitude affective équivoque : il se laisse embrasser sans arrêt par les enfants et toucher par des femmes. Il agit comme un vrai gourou, il est violent en s’attaquant à de pauvres travailleurs du temple. Il fait l’éloge d’un officier occupant et fasciste. Il effraie la population par son insistance sur l’enfer et la géhenne, sans aucune nuance. Il institue une Église monarchique et autoritaire, reposant sur le dénommé Simon, refusant toute dimension démocratique. Il interdit la répudiation de la femme, et montre ainsi son refus de la gradualité de la loi pour des hommes habitués à une vie sexuelle intense et généreuse.
Ainsi, devant l’énumération de ces faits, la société post-moderne demande la condamnation du dénommé Jésus de Nazareth qui apparaît comme l’homme le plus dangereux pour l’avenir de l’humanité.